Nom scientifique : Tanichthys Albonubes
Nom commun : Néon du pauvre, Tanichtys (Prononcé Tanik- ou Tanich-tys) ou encore Néon rouge Chinois.
Origine géographique : Asie du Sud Est
Taille : 5-6 cm
Description : Petit poisson de rivière asiatique. Il vit en groupe de plusieurs dizaines d’individus. C’est un poisson relativement super, et assez simple, donc conseillé pour les débutants.
Il est très profilé et très fin, une bande noire passe le long de son corps et ses nageoires sont rougeâtres. Il existe une variété de sélection « voiles » avec des nageoires plus longues.
C’est un cousin très proche du Danio, qui d’ailleurs était au départ confondu au même groupe. Il a été changé par la suite.
Espérance de vie : 3-5 ans.
Caractéristique d’eau : Une eau douce très fraiche avec un pH allant de 6 à 7,5.
J’ai maintenu les miens dans une eau allant de 11° à 18° C. Ils supportent toutefois des bacs avec une température supérieur, jusqu’à 25° C mais ils vivent dans ce cas moins longtemps et son beaucoup plus vifs.
Pour ma part la reproduction s’est faite à 18° C. S’il y a un rapport, je n’en suis pas sur. En tout cas se sont des poissons de rivières montagneuses, vivant dans des eaux très oxygénées avec beaucoup de courant. Mini saumons !
Type d’aquarium : L’aquarium, s’il ne comporte qu’un petit groupe peut rester aux alentours de 90 litres. On peut monter selon la taille du groupe, et selon les autres habitants du bac.
Décor : Le poisson nécessite de grandes zones de nages libres, donc les plantes devront couvrir surtout l’arrière du bac et laisser une large zone. Ils n’occupent pas la zone inférieure du bac.
Dimorphisme : Le mâle a des nageoires un peu plus longues et est plus coloré que la femelle, qui, lors des périodes de fraie notamment, possède un ventre plus rebondi qu’à l’ordinaire.
Comportement : C’est un poisson qui vient facilement se jeter sur la nourriture. Très facile à attraper donc lors du nourrissage. Par contre, il arrive que certains spécimens se crèvent les yeux lors du nourrissage. Attention dans ce cas aux infections.
Hormis ceci, il reste très résistant. Au bout de 3 ans j’ai constaté que certains de mes spécimens, les plus vieux notamment passaient par une étape où ils attrapaient pas mal d’infections, putréfaction des nageoires, gonflement des mucus aux niveau de la bouche, etc… Et tout ça tout en même temps. Après un traitement de quelques jours j’ai réussis à passer le cap avec une seule perte. Je ne sais toujours pas d’où cela provenait, mais après cette aventure, j’ai donné mes Tanichtys au club. Depuis plus aucun problème.
Cohabitation : La cohabitation est possible avec d’autres bancs de poissons similaires. Barbus notamment, silures de verre, etc… Les poissons de fond ne le gênent pas. Il reste la plupart du temps en surface du bac.
Nourriture : Il est omnivore, et acceptera tout type de nourriture. Il mange volontiers des paillettes, mais pour qu’il garde une bonne coloration et une bonne vigueur, les vers de vase, Artémias, épinards, Daphnies et autres devront être distribué de temps à autre. Il faut varier un maximum, surtout si on cherche à reproduire ce poisson.
Reproduction :
Reproduction possible en poubellarium
Ce poisson possède une parade nuptiale assez impressionnante. Leurs nageoires se déploient pour former une sorte de cerf-volant. Je trouve que cela ressemble à un losange en fait.
Les mâles se colorent de façon très distinctives et se bagarrent et se “courent” après dans le bac.
Les parents sont connus pour consommer leur œufs, il faut donc les séparer.
Déplacement : Le Tanichtys est un poisson très vif nécessitant une zone de nage conséquente.
Anecdotes :
– Ce poisson a disparu de son milieu naturel d’origine, mais il a été réintroduit par le gouvernement dans certaines rivières pour lutter contre la prolifération des moustiques.
– Les alevins ressemblent beaucoup à des Cardinalis lorsqu’ils sont tout petits.
Sources :
– Fiche club,
– Expérience personnelles du maintien de ce poisson pendant plusieurs années, (3 ans)
– Les photographies signées sont de moi,
– Les autres possèdent leurs sources citées.
Cédric PAUL